Dans ce nouvel épisode de la thématique Les temps forts de ma vie, j’avais envie de vous parler désir de maternité.
Ce ne sont pas les questions qui manquent :
- Est-ce qu’on désire un enfant ou on désire une grossesse ?
- Est-ce que c’est bien la création d’une famille que l’on souhaite ?
- Et comment est-il possible de désirer lorsqu’on a vécu un passé traumatisant ?
Pour des personnes ayant été victimes de violence dans leur enfance, il est difficile de faire couple et de maintenir des relations intimes satisfaisantes. L’ancien traumatisme a une influence sur leur vie de couple pour 98,6% des femmes concernées.
Et 77%* des femmes qui ont été dans mon cas déclarent ne pas pouvoir avoir de rapports sexuels quand elles le souhaitent. Donc un désir d’enfant dans tout ça… On n’en a pas forcément envie, non !
On a aussi le droit de ne pas désirer ! Il y a des raisons à cela.
Mais lorsque ça arrive, comment vit-on tout cela dans notre corps de femme, dans notre relation de couple au quotidien et quels sont les difficultés, les obstacles à dépasser pour vouloir donner la vie ?
Comment ai-je géré ma première grossesse et toutes les peurs qui s’y rattachaient ? Car oui, il y en a des peurs lorsque le passé se rappelle à vous au moindre changement durant la gestation.
Allez, on va regarder de plus près ce que j’ai mis en place (ou pas !) à l’époque pour vivre au mieux cette période de ma vie qui fut l’une des plus fortes. Celle du don de vie à un autre être humain. Et croyez-moi, ce n’est pas rien !
* Sondage IPSOS/AXA Atout Cœur pour AIVI. État des lieux de la situation des personnes victimes d’inceste: vécu, état de santé, impact sur la vie quotidienne. Paris, mai 2010.