Un jour, j’ai demandé à Filipo, mon grand-père, de venir chez mes parents. C’était un dimanche, en fin d’après-midi. Certainement un week-end qui avait dû être festif, comme à chaque fois lorsque que je rendais visite à mes parents proches de Saint-Étienne alors que j’habitais Paris.
Il y a 20 ans, je me retrouvais assise face à mon grand-père, dans le salon de mes parents. Il y a 20 ans, je décidais de confronter mon grand-père à ses actes et lui demandais de les avouer face à son fils et sa belle-fille.
Comment cela, devant son fils ? Parce que cela s’est passé dans le salon de tes parents, pas dans un tribunal ?
Dans ce épisode, vous découvrirez comment ma résilience a commencé et comment ce que je pensais être une démarche n’appartenant pas à la justice pénale se nomme tout de même justice réparatrice.
—————- Liens ——————-
Les Vilains Petits Canards, de Boris Cyrulnik – 2001 – Editions Odile Jacob
Un merveilleux malheur, de Boris Cyrulnik – 1999 – Editions Odile Jacob
Et bien sûr d’autres ouvrages sur la résilience comme :
Famille et résilience de Michel Delage et Boris Cyrulnik
L’Humour, entre le rire et les larmes – Traumatismes et résilience de Marie Anaut
Pour en savoir plus sur la justice réparatrice :
Le CSJR | Centre de Justice Reparatrice (Canada)
Le Centre de Justice Réparatrice de la région de Québec
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Ecouter les meilleurs passages
- 3:55 Pardon, m'a-t-il dit.
- 7:17 Ma résilience a vraiment démarré avec l’hypnothérapie.
- 11:45 Je ne voulais surtout pas retomber dans ce cercle vicieux