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Backstage Restez dans le Flow

Avec moi en backstage - 1ère partie

Pour celles et ceux qui s’intéressent au monde du podcast (et je sais que vous êtes plusieurs à me suivre ) ou au monde de l’entrepreneuriat, vous ne le savez peut-être pas, mais je n’en suis pas à mon premier essai. En juin 2018, c’est l’audio qui est entré dans ma vie alors que je travaillais chez un grand éditeur de livres français – Albin Michel pour ne pas le nommer – au sein de son service numérique.

Moi qui, toute petite déjà, adorais me réveiller avec l’astrologue Mme Soleil sur Europe 1 puis continuer sur France Inter avec Ève Ruggieri dès mon signe passé (ndFlorence : je suis verseau ascendant sagittaire, comme ça c’est dit ! ) j’en suis venue à me rêver chroniqueuse sur une grande radio. Après les livres ces dix dernières années, ce serait la voie de l’audio… et les conférences, si je me bouge un peu plus ! (je vous le confirme, depuis mars 2020 cela ne s’y prête guère.)

Mais qu’y a-t-il derrière cette voix que vous entendez ?

Le micro

Paramétrage avant mon entretien avec Natacha Lagarrosse. Mais pourquoi ça déconne ?

Vous ne voyez que la partie émergée de l’iceberg. Mais dessous, est-ce si facile que cela de mettre en œuvre tous les éléments requis pour qu’un épisode soit sympa à écouter ?

Un podcast, c’est un enregistrement audio. Il y a donc avant toute chose le  choix du matériel. OK, votre smartphone peut tout à fait convenir, surtout au démarrage. Je n’ai pas commencé comme cela, car je préférais investir un peu (pas trop non plus) dans un enregistreur afin de m’assurer que le son soit de qualité.

À moi les enregistrements dans mon salon – non, pas assez feutré – et dans mon bureau – là c’est déjà mieux – ou alors… dans mon dressing, le nez sur mes chemises et robes suspendues ! Ah ouiiiiii là c’est top ! On va continuer comme ça ! 😁 

Au début, quand on écrit la bande-annonce et le texte qui sera au générique de son tout premier podcast, le tout premier épisode aussi, il n’est pas si simple de passer à l’action, de ne pas se juger, de ne pas recommencer mille fois. Bref, il n’est pas simple de se dire : STOP, fonce ! Là c’est bon, lance l’enregistrement !

Avais-je bien le texte en bouche ? Non, là ce n’est pas assez fluide. Ici, je bute sur tel mot. Et… mince, je dis un truc mais est-ce que j’apporte un élément informatif ? 🙄

OK. Je pense que pour continuer à prendre du plaisir – parce qu’il en faut, c’est très important pour créer – je vais me lancer dans les entretiens. Faire un peu parler les autres. C’est bien ça aussi, non ?

Côté technique, mon Zoom H1n me convenait très bien pour réaliser mes épisodes en solo. Mais j’avais vraiment envie d’une intimité, d’une proximité pour les entretiens.  Je devais donc m’assurer, là aussi, que le son serait au top pour mes invité.e.s. et cela sans nous installer dans mon dressing ! 😄

J’ai choisi d’investir dans deux micros-cravates que je branche sur mon enregistreur à l’aide d’un adaptateur et le tour est joué ! Il ne reste plus qu’à acheter les petits gâteaux et à donner l’adresse à mon invité.e.

Avant de venir sur Rennes en juillet 2020, j’avais la chance – oui enfin, c’est comme tout, je me la suis donnée ! –  d’avoir un ancien atelier d’artiste en duplex comme appartement. La vue sur les toits de Paris y était magnifique, la tour Montparnasse non loin et visible depuis la fenêtre de la cuisine – et accessoirement, comme je travaillais encore là-bas, le siège d’Albin Michel à 2 minutes à pieds 6 étages en dessous. J’étais heureuse de pouvoir accueillir Anya Tsai, Aurore Malet Karas, Marthe Vertueux ou Cécile Dayan pour en profiter ensemble, papoter sur la vue avant de se mettre dans le bain de l’audio. Cela mettait tout de suite à l’aise.

Mais en 2020, la Covid est passée par là et il a fallu s’adapter, réaliser les entretiens à distance par précaution mais aussi parce que je partais de Paris pour aller vivre à Rennes, en Bretagne ! Nouveau changement de vie. Mais ça, c’est une autre histoire.

Comme je n’ai pas entièrement confiance en la qualité des logiciels type Zencastr – en tout cas pas à l’époque – j’ai voulu changer un peu, monter en gamme et prendre un micro avec lequel j’enregistrerais directement sur mon logiciel de montage. Sauf que… sauf que ce ne fut pas si simple et que bon sang mais pourquoi ça ne veut pas enregistrer ?!

Oui, parfois on a envie de s’arracher les cheveux, on cherche, on tâtonne et on finit – après des heures voire des semaines en réutilisant son bon vieux matériel  parce qu’on procrastine – par trouver la solution. 💪

Les retours que j’ai côté qualité sur Restez dans le Flow sont très positifs et me concernant c’est d’ailleurs un grand encouragement pour continuer. J’essaie toujours de m’améliorer (mais rien ne vaudra jamais une vraie cabine d’enregistrement professionnelle. J’en rêve !) et de prendre autant de plaisir que j’en donne.

Conseil : comme vous le voyez ci-dessous, vous pouvez enregistrer avec du bon matériel pour  moins de 200 euros, alors n’hésitez pas si l’aventure vous tente ! 

Mon matériel :

 

Micro 1 : un enregistreur numérique Zoom 2 pistes H1n (entre 90 et 130 euros)

Efficace aussi bien pour mes épisodes solos que pour mes entretiens, bien que pour éviter d’avoir trop de son d’ambiance je branche dessus deux micros-cravate. Ainsi, je suis au plus près de la voix de mon invité.e.

Les micros-cravate : omnidirectionnel à condensateur et clip Lavalier 3.5 mm, audio jack 1.5m universel pour smartphone (indisponible actuellement, mais comptez entre 12 et 15 euros pour le même type entrée de gamme. Pour la marque Rode, comptez entre 50 et 65 euros le micro)

L’adaptateur : Rode SC6 Adaptateur double entrée TRRS vers sortie Jack 3,5 mm (entre 12 et 15 euros)

Micro 2 : microphone à condensateur à large membrane Rode NT1-A (190 euros)

Avec le kit support SM6 et antenne anti pop (comptez en tout avec le micro Rode 290 euros)

Support de microphone : TONOR Bras de suspension à ciseaux réglable (35 euros)

Lorsque je suis en distanciel, par contre, je demande toujours à mon invité.e de s’enregistrer sur son smartphone à l’aide d’un kit mains libres filaire et de me faire parvenir son fichier audio.

 

Vous souhaitez savoir où je continue de me former alors que je suis autodidacte (comme la plupart) ? Ou peut-être juste lire ce qu’utilisent d’autres podcasteurs et podcasteuses ? 
RDV sur le compte Instagram de  la formation que je suis depuis quelques mois et de sa fondatrice Anne-Claire LecatEeko Factory 😁

Non, je ne touche rien pour vous recommander cette formation. Mais c’est pas bête, je vais lui en toucher un mot.. ou pas ! 😝

La technique, ça peut être un grand flou ! Pourtant, dans la #vielavraie, y a des gens qui s'en sortent !

Le logiciel de montage

Pas d'inquiétude, c'est bon j'enregistre. Mais bon, par sûreté je double les micros !

Comme je l’ai dit, cela me convenait très bien de réaliser mes épisodes en solo avec mon Zoom H1n. Mais une fois qu’on a notre voix dessus, comment fait-on pour l’amener jusqu’à vos oreilles ?

Et bien on la transfert sur un logiciel de montage !

Mais vous savez quoi ? Je vous garde ça au chaud pour une prochaine fois ! 😜

On se retrouve bientôt !

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